« C’est un petit récit ce Berger de l’Avent de Gunnar Gunnarsson (traduction Gérard Lemarquis et María S. Gunnarsdóttir, tout en comptant sur la très intéressante postface de Jón Kalman Stefánsson traduite par Éric Boury).

C’est un petit bijou éclatant à glisser dans la poche de votre doudoune et à ressortir dans un lieu où vous vous sentez bien.

Un petit récit qui inspira Hemingway pour son Vieil homme et la mer, un petit roman inspiré d’un fait réel, celui d’un homme subjugué par ses contrées sauvages islandaises.

Le Berger de l’Avent est l’histoire d’une trinité, Benedikt, l’homme, Léo, le chien et Roc, le bélier, qui s’en vient récupérer les moutons égarés sur des terres glacées devenues inhospitalières pour l’hiver.
Doucement, calmement, je vous rajoute “amoureusement”, Benedikt arpente ses montagnes depuis vingt-sept ans. J’y ai suivi son rythme, ses pensées, sa bienveillance, la magnificence de ces terres ardues et sauvages, les rencontres, les veillées et, surtout, son lien lumineux qu’il entretient, si naturellement, avec ses deux compagnons de route à quatre pattes.

Comme l’écrit si bien Stefánsson, Le Berger de l’Avent est un texte “hors du temps”, poétique dans ses descriptions, vivant par son cheminement, abouti autant dans la forme que dans le fond, nous murmurant la douceur de la solitude volontaire et la beauté du partage.
Une sensation de flottement sublime m’a submergée en refermant cet ouvrage, comme après une belle et longue marche.
Un texte simple et grandiose, à offrir, à s’offrir, rempli d’humilité et de splendeur de l’instant. » Fanny, librairie Le Grenier — Dinan