« Hubert Haddad nous conte l’histoire de l’Evanoui, paysan afghan élevé dans la guerre, mêlé au trafic de drogue, puis enfant soldat, et enfin exilé à Paris. C’est en Europe qu’Alam notre petit héros de 12 ans espère enfin trouver le salut, la paix, ou tout simplement la possibilité d’une vie meilleure, une vie possible. Mais la vie n’est pas si simple, à Paris elle est aussi un combat de chaque instant. Alam est alors confronté à la guerre des gangs et aux trafics en tout genre, notamment au trafic d’armes et à la drogue, encore. L’enfance n’existe pas. L’être humain est comme aspiré dans une spirale infernale. La stabilité est impossible, pas même pour trouver un toit ou un endroit tranquille pour dormir. Il ne s’agit pas de vie mais de survie dans un monde très noir. Des touches de couleur éclairent ce roman, grâce à Malalaï, petite voisine afghane avec laquelle il découvrira la beauté possible de l’être humain et les joies de l’école. D’autres respirations sont données grâce aux chants des oiseaux.
Magnifique et terrifiant, Opium Poppy nous fait réfléchir sur le sort des enfants dans la guerre, l’accueil ou plutôt le non accueil qui leur est réservé en Europe, réfléchir sur notre monde cruel et injuste. Un roman qui sonne juste. » Pauline Savatier, librairie Fontaine – Haussmann — Paris