« On imagine un silence intérieur, la place pour percevoir la vie qui se vit, sa cacophonie, sa multiplicité, son mouvement incessant. Et le calme de celui qui capte, qui transforme la réalité en mots. Mots qui forment haïkus comme restituer la vie autrement, comme la montrer pleine le temps de l’instant de lire. C’est beau, puissant. Ça vous renverse à l’intérieur. Pirouette des sens en joie.

Un Haïku,

Des bleuets partout
l’enfant hésite à s’asseoir
les yeux dans l’azur

Et puis, un autre

Rêvant d’être libre
l’esclave remue ses chaînes
pendant son sommeil » Nathalie, librairie Page 36 – Gisors