Rompu aux jongleries savantes de l’imaginaire, Jean-Marie Blas de Roblès nous entraîne, par la grâce de son écriture, dans les mondes gigognes de l’esprit aux prises avec les mystères ultimes, sans perdre jamais le fil du labyrinthe charnel du désir et de la folie de vivre.
Né en 1954 à Sidi-Bel-Abbès, il est l’auteur du monumental Là où les tigres sont chez eux (Prix Médicis 2008), et de la Montagne de minuit, tous deux parus aux éditions Zulma. 

 

Modèle de l’art narratif, la nouvelle titre, évoquant le Livre de sable de Borges, comme l’éblouissant Échiquier de Saint Louis, qui fascinera joueurs et amateurs de paradoxes, nous entraînent dans les mondes gigognes vertigineux de l’esprit aux prises avec les mystères ultimes, cela sans perdre jamais le fil du labyrinthe charnel du désir et de la folie de vivre.

Si ce n’était déjà acquis avec son époustouflant Là où les tigres sont chez eux (Prix Médicis 2008), les nouvelles de la Mémoire de riz révéleraient le génial conteur d’histoires qu’est Jean-Marie Blas de Roblès, dans cette orbe envoûtante du réalisme magique exalté tant par les sorcelleries de l’écriture que par les vertiges de l’érudition, et qui conduit, par une sorte de prodige renouvelé, d’un Potocki à un Borges.