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« Cécile Wajsbrot déroule ici son fil d’Ariane autour des ruines du mur de Berlin, comme les lents aveux d’une confession restée trop longtemps secrète. Une vie façonnée et brisée à la fois par l’histoire. Quand ce n’est pas celle, plus simple, plus humble, d’un écrivain qui se laisse deviner en nous devinant. »
Delphine de Malherbe, Le Magazine littéraire

« Avec discrétion, Cécile Wajsbrot fait paraître des livres toujours portés par une réflexion historique. Des interrogations sur le sens du présent et ses racines lointaines s’y font à chaque fois jour. Des personnages y effectuent le relevé d’une kyrielle de pertes, de drames, et de catastrophes. Incontestablement, Cécile Wajsbrot, née en 1954, participe de ce mouvement de douloureuse lucidité, souvent qualifié de “noir” par les lecteurs, qui imprime sa marque à une part non négligeable de la prose romanesque dans ce pays. (…) Il y a certes le nazisme à l’horizon, mais aussi dans ce même Berlin les figures martyres de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, ou l’ombre des réprouvés auxquels la grande Käthe Kollwitz donna forme plastique. Le livre bruit de toutes ces présences, vibre de l’espérance inaboutie, s’insurge contre la bonne conscience, entretenue à l’Est comme à l’Ouest, dans des registres différents, face au passé brun. Ici la revendication de l’héritage antifasciste, qui dispensa de tout examen de conscience collectif, là cette proclamation d’une prétendue “année zéro”, qui prétendait d’un coup effacer l’ardoise. Cécile Wajsbrot confirme ici son talent. On aimerait que son très beau livre trouve un public à la mesure de son ambition. »
Jean-Claude Lebrun, L’Humanité


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Caspar-Friedrich-Strasse
en allemand, chez Liebeskind