« Simenon a trouvé son véritable héritier. » John Banville

« Des textes à l’humour terriblement grinçant. Qui broient le noir et serrent le coeur. C’est qu’il est incroyablement proche de ses personnages (…) et de ses lecteurs aussi. Allant sans cesse des uns aux autres, dans un souci du complément. » Xavier Houssin, Le Monde des livres

« Rien que du noir chez Garnier ? Non, comme la lune, le romancier diffuse un rayon de lumière qui révèle les lâchetés et les névroses de ses personnages. Et, dans un feu troublant de ressemblances, l’ampleur des nôtres. » François Aubel, Le Magazine littéraire

Si le roman noir, c’est voir la tragédie par l’œil de ses victimes ou de ses acteurs, Pascal Garnier en est un maître. Peintre d’atmosphère alliant la poésie d’Hardellet à la technique de Simenon, styliste du détail juste, Garnier excelle dans la mise en scène pointilleuse des vies indigentes, celles du voisinage, de nos souvenirs d’enfant, des je me souviens qui tissent nos mémoires. Mais ce beau calme des banlieues de l’âme et de l’époque prépare toujours d’effroyables orages, avec froissement de tôles et meurtres en série. Son humour abrasif et une sorte d’âpre tendresse, d’émotion à vif, rendent exemplaires ces destinées de tous les jours guettées par la plus extravagante barbarie. Le désespoir de houille d’un monde cloîtré dans son égoïsme et ses manies dérisoires, Garnier l’étudie en fin psychologue, dans ses mécanismes les plus subtils, à partir des vies minuscules qu’il isole en ethnologue amusé de la dépression française.

Pour lire l’hommage à Pascal Garnier écrit par Yza des Terres nykhtes, cliquez ici.