Lors de la parution de la Neige de saint Pierre en grand format, Dominique Fernandez a publié un article sur Leo Perutz dans Le Nouvel Observateur.

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« Auteur inclassable, Perutz, Praguois de langue allemande qui vécut à Vienne jusqu’à l’Anschluss, puise à toutes les sources des l’histoire européenne, dans des lieux et des temps qui nous paraissent hétéroclites, mais qui recomposent l’univers culturel d’un honnête homme nourri de culture grecque, latine, hébraique, qui utilise l’histoire comme un décor vivant, élément capital de ses narrations, où le fantastique nait tout naturellement de l’étrangeté ambiante. » Le Monde

« Avec Alexander Lernet-Holenia, dont il fut le maître et l’ami, avec Kafka, Ernst Weiss ou Gustav Meyrink, l’auteur du Golem, qui furent ses contemporains, il partage le goût pour le rêve et le cauchemar, ou plutôt pour un monde toujours prêt à basculer, avec cette hésitation permanente entre ce qui est logique et ce qui est absurde, entre ce qui est rêvé et ce qui est vécu, entre ce qui est vivant et ce qui est mort, étant entendu que la mort n’est pas là ou l’on croit, mais partout. » Marion van Renterghem, Le Monde

« Il faudrait lire Leo Perutz à l’endroit et à l’envers. À l’endroit, pour le plaisir du suspense, de l’atmosphère envoûtante, et pour trembler. À l’envers, pour voir se déployer à reculons son extraordinaire constructions romanesque et repérer tous les indices qu’il met en place comme on tient un destin, avec le scrupule d’un savant… ou d’un diable. » Marion van Renterghem, Le Monde

« Dans ces rocambolesques aventures, l’humour le dispute à l’invraisemblable. Mais qu’importe ! Les énigmes et les rebondissements s’enchaînent, avec toujours, en toile de fond, un exotisme parfois tapageur, même s’il est réduit aux dimensions d’une simple serre (…) » Le Monde