« Un auteur inconnu, un roman situé dans un pays dont je ne connais absolument rien — le Ghana, et l’absence de lexique qui laisse au départ le lecteur perplexe même si c’est une formidable manière, on le comprend vite, de se laisser pleinement immerger dans le monde des personnages… Merci Zulma pour avoir l’audace de publier de telles pépites ! Notre quelque part n’est pas, comme on pourrait le croire au départ, le roman du choc des mondes dans l’Afrique d’aujourd’hui : il est au contraire celui de l’entremêlement, de l’estompement des frontières, d’une humanité réconciliée. Un quelque part dont chacun peut faire son quelque part. Nii Ayikwei Parkes mêle les registres, les langues (l’anglais et les langues traditionnelles pidgin ou twi) qui sont autant de façon de caractériser un personnage, sa classe sociale, son niveau d’éducation, son milieu de vie. Sa traductrice française Sika Fakambi fait un travail formidable en donnant à entendre en français cette richesse : elle mêle au français des parlers d’Afrique de l’Ouest, des néologismes, des tournures littéralement inouïes et crée une langue qui est d’un bout à l’autre du livre une fête des sens et de l’esprit. C’est réellement savoureux et épatant ! » Anouk, librairie Point Virgule — Namur (Belgique)