Coups de cœur des libraires

« Fidèle à ses amours, Hubert Haddad nous emmène de nouveau au Japon, sur les chemins du haïkiste Santoka. Le jeune Shoichi porte en lui le souvenir de Saori, la seule femme qu’il ait aimée, une universitaire qui a consacré sa vie à Santoka, le dernier grand haïkiste japonais. La marche, le recul et le désœuvrement érigés en mode de vie, l’auteur du Peintre d’éventail nous touche pas sa sensibilité et sa plume subtile. » Librairie Les mots et les choses — Boulogne-Billancourt
« "La marche à pied mène au paradis ; il n’y pas d’autre moyen d’y parvenir, mais il faut marcher longtemps" est le plus bel incipit de la rentrée littéraire sous la plus belle couverture jamais vue ! Avec le fabuleux et poétique MĀ comme avec l’étrange et effrayant CORPS DÉSIRABLE, Hubet Haddad sublime la langue française, magnifie la prose, réenchante le roman, réjouis le lecteur ! » Manuel Hirbec, librairie La Buissonnière — Yvetot
« Hubert Haddad nous offre une histoire d’amour tragique et mouvementée, agrémentée en prime d’une biographie passionante d’un grand poète japonais. » Marie Morel, librairie Le Comptoir des mots — Paris
« Une lecture qui se savoure comme les longues marches parcourues par les héros du livre. Un très beau roman qui plaira aux amateurs de poésie et aux marcheurs. » Claire, librairie La Maison Jaune — Neuville-sur-Saône 
« Une double histoire passionnante qui mêle Japon moderne et Japon traditionnel, quête initiatique et roman historique, et qui nous invite à découvrir l’art singulier du haïku et de l’errance contemplative. » Librairie L’Esprit Livre — Lyon 
« Voici une lecture où il faut prendre le temps, savourer la délicatesse de chaque lettre et la pesanteur de l’instant. Lecteur coupe toi du monde, en tête à tête avec ce roman, accorde ton rythme intérieur avec celui de la brise printanière qui emporte avec elle, des pétales de fleurs de cerisier.
Sõichi jeune serveur du café « Crépuscule » est affublé de culs de bouteille en guise de lunettes. Ce dernier s’éprend de la belle Saori, jeune écrivaine passionnée de Haïkus. Peu de temps avant sa mort, Saori remettra une biographie de Santoka à notre héros. Éperdu, bouleversé par la mort de sa belle et admiratif du dernier grand Haïkuiste, Sõichi devient pélerin. Commence alors un jeu de miroirs. Deux vies se font échos. « Moi Sõichi, devenu pélerin en ces terres chanclantes, je marche sur les pas de Santõka depuis qu’une déesse m’a délaissé dans la saison froide. » Un roman délicat, où toute la force poétique de l’auteur se déploie au fil des pages. » Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse — Spa (Belgique)
« Quelle poésie et quelle puissance d’écriture et d’évocation ! De toute beauté » Frédérique Maurice, librairie La Boîte de Pandore — Lons-le-Saunier
Coup de cœur d’Elisabeth de la librairie Le Jardin des lettres d’Andernos-les-Bains
« Mâ en Japonais veut dire l’intervalle, la distance, mais pas celle qui éloigne, au contraire, celle qui unit. Dans ce nouveau roman, Hubert Haddad nous redonne à lire son japon, celui qui justement relie les êtres et les choses, le passé et le présent, le présent et le futur, car il est question de ce siècle qui a conduit ce pays d’une certaine forme de Moyen-Age jusqu’à l’inéluctable Fukushima. Mâ va nous mettre dans les pas de Taneda Shôichi. Shôichi a profondément aimé Saori, une femme qui a étudié l’œuvre immense du grand haïkiste Santôka. C’est dans la marche que Santôka a puisé l’inspiration, alors c’est ainsi que Shoîchi va tenter de retrouver le Maître. Dans cette traversée du pays, il va se confronter, non seulement aux éléments de la nature, au froid, au vent, à la pluie, mais aussi aux gens, aux malédictions, aux coutumes, aux faux-semblants.
C’est tout le talent d’Hubert Haddad de nous mener par le bout du nez dans cette aventure qui va traverser le vingtième siècle, en nous faisant poser toutes les questions qui valent sur l’existence, sur la foi, sur le minuscule de notre propre existence par rapport à la grandeur de l’univers, tout en nous distillant des haïkus immenses et prophétiques. Un texte encore une fois habité par la nécessité de la littérature pouvant sauver le monde, si du moins on prend le temps de s’y arrêter entre deux marches, deux routes, à cet instant précis où le « Mâ » se reconnaît tout simplement. » Librairie Saint-Christophe — Lesneven