Les Rois d’Islande
Einar Már Guðmundsson Les Rois d’Islande

Roman traduit de l’islandais par Éric Boury
Prix Littérature-Monde




Coups de cœur des libraires

« En Islande, il n’y a pas vraiment de nom de famille : on prend le prénom du père, auquel on accole "-sson" si c’est un garçon et "-dóttir" si c’est une fille.

Les Knudsen font donc figure d’exception, avec ce nom qui traverse les générations. La population islandaise est ainsi faite qu’elle compte des grandes lignées. Leur renommée est d’autant plus grande que l’île est petite, et les Knudsen, tout le monde les connaît. Ils sont le symbole de la réussite. […] Ils ont exercé dans tous les domaines : la pêche, la banque, les arts… L’idiot du village était un Knudsen, l’hôtesse de l’air aussi, et puis cette reine de beauté qui a déménagé aux États-Unis, elle aussi était une Knudsen. Il y a eu des Knudsen nazis, même si en général ils adhéraient plutôt au "Parti", et que les plus jeunes étaient anarchistes.

Les Knudsen règnent sur la petite ville de Tangavík, port de pêche qu’ils ont contribué à enrichir.
Le narrateur est allé à l’école dans ce village et il y a rencontré Arnfinnur Knudsen, qui est au centre de notre roman, comme s’il était le point charnière de la lignée entière. À partir de lui, on explore ses ascendants, ses descendants, ses cousins… On butine, on saute d’un personnage à l’autre, car des anecdotes à raconter, il y en a une tripotée. La narration peut sembler décousue mais l’on est jamais perdu (même avec ces noms imprononçables !).

C’est absolument jubilatoire et surtout totalement dépaysant. Car, à travers les Knudsen, c’est une fenêtre sur la culture et l’histoire islandaise que nous ouvre l’auteur, lauréat de plusieurs prix littéraires.

Avec ce roman, […] vous passerez un excellent moment, voyagerez dans ce pays qui ne ressemble à aucun autre, et vous amuserez avec le narrateur des affres des Knudsen, qui sont bien, en définitive, les rois d’Islande. » Librairie La Soupe de l’Espace — Hyères

« Jouant et déjouant pour notre plus grand plaisir les codes de la saga (forcément islandaise !), l’auteur nous entraîne follement dans cette étonnante lignée de personnages aussi flamboyants qu’ordinaires, drôles et attachants. Sous l’humour, percent une douce ironie et un regard acéré sur la société islandaise, loin d’être parfaite ! Bref, c’est fourmillant, drôle et vivifiant ! » Manuel Hirbec, librairie La Buissonnière — Yvetot

« Saga islandaise, fresque familiale des temps modernes formant le portrait d’une Islande aux multiples facettes...
Loufoque, ironique, foisonnant : voici un texte assurément singulier ! » Marie Morel, librairie Le Comptoir des mots — Paris
« Cette saga familiale rocambolesque en dit long sur l’Islande et ses habitants. Excessifs, attachants, ambitieux et inconséquents, les innombrables membres du clan Knudsen sont les seigneurs modernes d’une île caillouteuse à l’imaginaire fertile ! » Librairie L’Atelier 09 — Paris

« L’histoire des Knudsen et de ceux qui passaient par là. Une saga contemporaine d’une famille exubérante, complètement déjantée, mais on se laisse embarquer, on se laisse porter et il faut accepter de se perdre, de ne rien comprendre, de sourire.

Une belle page de l’histoire de l’Islande. » Librairie L’Esprit large — Guérande 

« Voulez-vous connaître l’histoire de l’Islande, du nord au sud et du sud à l’ouest ? C’est très simple, il suffit de se rendre à Tangavik et de demander un Knudsen. A Tangavik, le Knudsen est une espèce invasive. On pense que le Knudsen a colonisé l’Islande, peu ou prou, puis a inventé l’Islande. Le Knudsen est de ces familles qui ont des choses à dire sur tout ce que fait l’Islandais, sur tout ce qui fait l’Islande, sa singularité, car le Knudsen a été de tous les combats. Ministre ou alcoolique ou les deux à la fois, ils ont fondé des conserveries et n’ont fini par ne rien conserver, car tel est le Knudsen, disons-le tout cru, le Knudsen pète parfois plus haut que son cul, et c’est à cela qu’on le reconnaît !

Autant vous dire que s’aventurer dans ce roman n’est pas une sinécure, simplement une odyssée, une plongée dans un monde que nous ne pouvons imaginer, tant l’imagination du romancier islandais est bien plus folle que celle de Christine Angot…

Bref, c’est 326 pages de bonheur brut, intense, cruel, mais terriblement salvateur ! » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven