Coups de cœur des libraires

« Ce roman est brillamment écrit. Les personnages sont étranges mais attachants. Sous un aspect léger, l’auteur évoque des épisodes plus sombres de l’Histoire. La vérité, le mensonge, la faute, les secrets, ces thèmes se mêlent aux descriptions de lieux magnifiques. À coup sûr un roman qu’il ne faudra pas mettre de côté à la rentrée ! » Aurélie Janssens, librairie Page et Plume —Limoges

« Quand Pablo Martín Sánchez a tapé son nom sur internet, il ne s’attendait pas à trouver un homonyme anarchiste condamné à mort en 1924. Il ne lui en fallait pas plus pour piquer sa curiosité et chercher à découvrir qui était cet homme qui portait le même nom que lui. Ce roman nous parle du monde anarchiste espagnol à Paris dans les années 20 et il nous offre un grand récit romanesque. Une écriture littéraire magnifique. » Céline, librairie Les yeux qui pétillent - Valenciennes

Lu et conseillé par Thomas Auxerre de la librairie L’Amandier de Puteaux
« Un livre sous forme de conte de sagesse, ou le vrai et le faux s’entremêlent : deux voisins de paliers au passé mystérieux, un voyage au Tibet, des vraies fausses révélations. Beau texte, un peu énigmatique, pour les amoureux du Tibet, des mandalas, et des personnages hors du commun. » Marie-Odile, librairie Baba Yaga — Sanary-sur-Mer
« Rencontre avec Jean-Marie Blas de Roblès autour de son nouveau roman : La Montagne de minuit. Labyrinthes a déjà eu le plaisir d’accueillir cet écrivain, Prix Médicis 2008 pour Là où les tigres sont chez eux. Il y a des livres que l’on attend avec impatience. Parfois parce que les premiers échos qu’on en eut firent envie, parfois parce que les précédents livres de l’auteur marquèrent. Nous attendions donc avec impatience le nouveau roman de Jean-Marie Blas de Roblès, car son précédent fut notre plus grand choc de lecture en 2008, avant même d’emporter le Prix Médicis (et le Prix Jean Giono, et le Prix des Lecteurs Fnac, et de finir dans les quatre finalistes du Goncourt, qu’il aurait dû avoir selon nous… même si nous sommes de parti pris). Notre impatience se teintait, ne le cachons pas, d’un peu d’angoisse. Quelle allait être la force de son nouveau livre, deux ans après un chef d’œuvre qui lui avait pris dix ans à construire ?
En lisant La montagne de minuit on retrouve toutes les qualités qui nous avaient enthousiasmés dans les "Tigres". La construction tout d’abord : sont convoquées la mise en abyme, le faux début de manuscrit d’écrivain, le journal, l’échange de lettres, et même jusqu’à la collecte de citations internet. La langue ensuite : tour à tour volubile et secrète, mêlant l’oralité et la retranscription soigneuse et imagée d’impressions, de souvenirs recomposés, elle ne perd jamais ni sa flexion parfaite, ni sa touche d’ironie et de distance. L’érudition est toujours là, tout comme la légèreté, tout comme les extraordinaires moments de rapport au savoir (comme on ira au Tibet il faut bien évoquer le sanscrit et les mandalas…). Mais surtout, et c’est l’essentiel pour un écrivain de cette carrure, les "obsessions" thématiques de l’auteur sont de retour et s’affirment. On pourrait presque dire : se font plus visibles au lecteur. Toute la galaxie du "faux", de l’opinion contre le savoir, du déformé/transformé par le temps et la mémoire contre l’illusion de réalité, de la vérité et du mensonge, toute cette attention aux champs/chants de la vérité que l’auteur avait déjà su nous transmettre dans son précédent roman sont ici de nouveau présents.
Le point de départ de l’histoire c’est Bastien, un vieux gardien de collège à Lyon, passionné par le Tibet et le lamaïsme. Sa rencontre avec Rose, jeune mère élevant seule son fils Paul, provoquera les enchaînements qui mèneront jusqu’au voyage commun au Tibet, le rêve que Bastien poursuit depuis longtemps. Ah, il faut dire aussi que Bastien porte un secret sur son passé, Rose un secret sur le passé de sa mère, et qu’on verra passer des secrets concernant les "brigades tibétaines" soi-disant voulues par les dirigeants nazis durant la Seconde Guerre mondiale… Sur la "distance" d’un récit court de 160 pages, Blas de Roblès offre un livre nettement plus abordable que le précédent (dont les 780 pages purent effrayer quelques lecteurs…), qui va nous permettre, en tant que libraires, de continuer à le faire découvrir à de nouveaux lecteurs. Une dernière chose à ne pas oublier : l’usage de l’ironie, du second degré, de l’humour, fait partie de l’arsenal de l’auteur et rend ses livres délicieux, pleins de drôleries et de cocasseries qu’on n’oublie pas de sitôt. » Librairie Labyrinthes — Rambouillet
« La Montagne de minuit est un magnifique roman initiatique. À découvrir ! » Librairie Le Monde d’Arthur — Meaux
Lu et conseillé par A. Ghisoli de la librairie Le Divan à Paris
«  Zulma nous offre, deux ans après Là où les tigres sont chez eux, véritable chef-d’œuvre de la rentrée littéraire 2008, un nouveau roman de Jean Marie Blas de Roblès.
Nous sommes loin de la somme de 2008, il s’agit ici d’un court récit qui peut se lire d’une traite en moins de deux heures. Blas de Roblès nous emmène cette fois-ci à Lyon rencontrer le vieux Bastien Lhermine et sa jeune voisine Rose Sévère.
Bastien vit pauvrement, il est le gardien d’un lycée jésuite qui l’héberge depuis plusieurs dizaines d’années et il apprend que le nouveau directeur ne compte plus sur lui pour l’avenir, il prépare alors une dernière année dans laquelle il doit former son successeur.
Vieil homme à la personnalité mystérieuse et solitaire, il ne se connaît qu’une seule passion depuis la plus tendre enfance : le bouddhisme tibétain. Il médite, élabore des mandalas, lit intensément le livre des morts, se passionne pour l’histoire du pays. Souhaitant organiser un Noël pour les enfants de son immeuble, il va faire la connaissance de Rose et de son fils Paul qui est bien plus tard le narrateur de l’histoire de cette rencontre sous les appréciations de sa mère. Rose va profondément s’attacher à Bastien, pour ses mystères, sa simplicité, sa gentillesse et sa noblesse, et lui permettre de réaliser le voyage de sa vie avant qu’il ne parte à jamais : un voyage à Lhassa où il pourra voir le Potala.
Ce court roman, très bien écrit, est agréable et touchant par la personnalité simple et noble de Bastien, c’est un hymne à la tendresse et à la compassion. Nous pénétrons les secrets les plus intimes des personnages et attendons avec impatience les révélations sur le passé du vieil homme... » Librairie Detrad - Cadet — Paris
Le coup de cœur de la librairie Vivement Dimanche - L’Ainée de Lyon 
« Un vieil homme, au passé trouble dont on ignore tout, doit quitter sa place de concierge d’un lycée près de Fourvière. Sa nouvelle voisine découvre qu’il est une référence en matière de culture tibétaine, et lui propose de l’accompagner au Tibet... Rempli de non-dits, différent du précédent roman de l’auteur, ce livre très juste évoque des personnes qui ont choisi le mauvais camp durant la guerre. » Romain Vachoux, librairie du Tramway — Lyon 
Le coup de cœur de la librairie La Parenthèse de Strasbourg 
Lu et conseillé par la librairie Les Temps Modernes d’Orléans 
Lu et conseillé par Véronique Marchand de la librairie Coiffard de Nantes
« Bastien est un naufragé de la vie, mais qui n’a pas baissé les bras, c’est ce qui le rend si touchant et si humain.
L’histoire est à la mesure de celle du mandala, belle et poignante. Décidément il sait nous faire entrer en empathie avec les personnages qu’il invente, en plus de la phrase de l’art de l’ellipse... il nous porte vers l’illumination.
Un enfant attend tout d’un conte sauf la réalité... C’est le pouvoir de la littérature, alors laissons-nous porter comme des enfants. » Nicolas Vivès, Librairie Ombres Blanches — Toulouse  
« Partir des apparences extérieures pour se concentrer sur les lumières vives de l’intérieur, voilà un défi d’écriture que Jean-Marie Blas de Roblès relève de son habileté désormais reconnaissable. En deux lignes il croque Lyon, l’une de ses rues, l’un de ses lycées, un gardien solitaire, son passé trouble, sa passion dévorante et le voisinage qui meuble l’immeuble. La poésie émane des inquiétudes, des contrariétés, des évènements qui font rebondir vers un ailleurs ou au contraire vers l’intérieur, au plus près. C’est ainsi que Bastien, gardien d’un lycée jésuite, va se tourner vers sa voisine, mère célibataire, et son fils de cinq ans, garçon sensible qui se fera narrateur une fois adulte, puis vers le fil rouge de sa vie, le cœur de son mandala : le Tibet. S’en suivra des changements inattendus, un voyage inespéré, une acceptation du temps qui passe et la vieillesse bienvenue. Après l’aventure brésilienne de "Là où les tigres sont chez eux", Zulma nous livre ici un condensé de spiritualité apaisante. Vivement la rentrée 2011 ! » François Hélary, librairie Majuscule - Mary — Fougères 
Lu et conseillé par A. Artus de la librairie Sauramps Odyssée de Montpellier
« La Montagne de minuit fait moins de deux cents pages et commence sotto voce comme une étude de mœurs lyonnaises... Blas de Roblès aurait-il choisi la concision après la logorrhée, la modestie après la mégalomanie, l’épure après l’extravagance ? Voire. Cette Montagne n’est pas la souris que l’on aurait pu craindre en comparant l’épaisseur des deux opus : on y retrouve, dans les descriptions de la colline de Fourvière ou des splendeurs exotiques du Jokhang, du Potala, ce style à la fois précis et chatoyant qui n’est pas sans évoquer Flaubert, et ce goût pour les dispositifs romanesques en trompe-l’œil qui, d’un récit simple en apparence, font un mille-feuille intrigant et subtil. Les bégaiements de l’Histoire, de la barbarie nazie à l’occupation chinoise au Tibet, tissent, derrière la narration, une toile de fond inquiétante. Dans un "post-épilogue" borgésien à souhait, l’auteur nous entraîne de l’autre côté de miroir, interrogeant les rapports complexes qu’entretiennent Histoire et fiction. Et si le secret ultime de Bastien Lhermine était justement - qu’il n’y a pas de secret ? Pas d’autre, en tout cas, que celui de la littérature elle-même ? » Jean-Pierre Ohl, librairie Georges — Talence 
« À l’inverse du très baroque Là où les tigres sont chez eux, cette fable sur le mensonge et la vérité use d’une langue sobre et d’un procédé narratif propres à traduire au plus juste son climat, le drame qui se noue dès les premières pages autour d’un vieux factotum de lycée victime d’un ostracisme lié à une "faute" endossée mystérieusement et qui prendra sens lors d’un voyage au Tibet au cours duquel Mythe et Histoire se télescopent. Blas de Roblès offre un roman à deux voix et nous invite à visiter les obscures demeures de la mythologie aryenne du régime nazi. » Librairie Le Chant de la Terre — Pont-Saint-Esprit
« Bouddhisme, histoire de rêve réalisé, de paternité symbolique, recherche de vérité, le roman se fait philosophie et propose que les regards se croisent, et laissent le lecteur libre de ses choix, lui aussi. » Librairie L’Esperluète — Chartres 
« Quête de sens, fausse théorie, mise en abîme, incidence de l’Histoire sur nos vies privées : autant d’ingrédients que l’auteur réutilise à merveille dans un style précis et poétique. » Olivier Badoy, librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère
Le coup de cœur de Valérie Lelouarn de la librairie du Renard de Paimpol
Le coup de cœur de Nicolas Lefort.
« Pourquoi Bastien, solitaire gardien d’un lycée jésuite et secrètement passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme, est-il tenu à l’écart de son voisinage ? Pourquoi Rose, sa voisine, alors qu’elle le connaît à peine, l’emmène-t-elle en voyage au Tibet ? Y trouveront-ils la sérénité, la rédemption auxquelles ils aspirent ? Court et intense, on suit les parcours de Rose et de Bastien pour y découvrir leurs secrets inavoués, tout en traversant les bouleversements de l’Histoire du Tibet. J’ai adoré ! »
Jennifer Le Morvan