« En Islande, il n’y a pas vraiment de nom de famille : on prend le prénom du père, auquel on accole “-sson” si c’est un garçon et “-dóttir” si c’est une fille.

Les Knudsen font donc figure d’exception, avec ce nom qui traverse les générations. La population islandaise est ainsi faite qu’elle compte des grandes lignées. Leur renommée est d’autant plus grande que l’île est petite, et les Knudsen, tout le monde les connaît. Ils sont le symbole de la réussite. […] Ils ont exercé dans tous les domaines : la pêche, la banque, les arts… L’idiot du village était un Knudsen, l’hôtesse de l’air aussi, et puis cette reine de beauté qui a déménagé aux États-Unis, elle aussi était une Knudsen. Il y a eu des Knudsen nazis, même si en général ils adhéraient plutôt au “Parti”, et que les plus jeunes étaient anarchistes.

Les Knudsen règnent sur la petite ville de Tangavík, port de pêche qu’ils ont contribué à enrichir.
Le narrateur est allé à l’école dans ce village et il y a rencontré Arnfinnur Knudsen, qui est au centre de notre roman, comme s’il était le point charnière de la lignée entière. À partir de lui, on explore ses ascendants, ses descendants, ses cousins… On butine, on saute d’un personnage à l’autre, car des anecdotes à raconter, il y en a une tripotée. La narration peut sembler décousue mais l’on est jamais perdu (même avec ces noms imprononçables !).

C’est absolument jubilatoire et surtout totalement dépaysant. Car, à travers les Knudsen, c’est une fenêtre sur la culture et l’histoire islandaise que nous ouvre l’auteur, lauréat de plusieurs prix littéraires.

Avec ce roman, […] vous passerez un excellent moment, voyagerez dans ce pays qui ne ressemble à aucun autre, et vous amuserez avec le narrateur des affres des Knudsen, qui sont bien, en définitive, les rois d’Islande. » Librairie La Soupe de l’Espace — Hyères