« LA LETTRE À HELGA ou la confession de cet amour manqué, refoulé et douloureux d’un vieil homme en fin de vie, éleveur de brebis islandais, “taillé dans la lave”. L’auteur nous plonge dans une Islande profonde où la vie est rude, parfois rustre, au cœur de la ruralité des hommes et d’une nature minérale, végétale ou animale encore sauvage. Comme un long monologue, une lettre sublime de simplicité, de force et d’émotions. Tout y est, la poésie des espaces, l’attachement à la Terre, le jaillissement du désir comme un geyser brûlant, ce feu sous la braise qui ne s’éteint pas, la frustration, la culpabilité, “le doux appel de l’amour auquel on fait la sourde oreille”. Un court roman, dense, souvent drôle et vraiment brillant. » Clo Brion, librairie La Belle Hoursette — Les Vans