« Ce livre furieux touche à tout : à l’histoire du cirque Barnum, aux remèdes contre l’impuissance, à la colombophilie, à notre pauvre monde occidental bientôt réduit à sa pâle imitation dans des parcs d’attractions chinois, aux pratiques mirobolantes des prostituées de Sidney… Il est en fait l’antithèse de ce qu’il dénonce : la mort du livre au profit de sa mécanisation, la mort de la lecture comme partage, et par dessus tout la mort de l’imagination, qui libère de la pesanteur du monde, qui réjouit et qui émeut, qui certainement permet d’aimer.
L’Île du Point Némo est la parfaite antidote à ce pessimisme : sa lecture en est tellement exaltante qu’il vous donne l’impression d’avoir vécu plus fort, pendant et longtemps après. Merci à Jean-Marie Blas de Roblès de nous avoir donné le roman le moins convenu – parfois le plus inconvenant – et le plus imaginatif de cette rentrée littéraire. » Philippe Bernadou