Ricardo Piglia reçoit le prix Casa de Americas dès la publication de son premier recueil de nouvelles La invasión (1967), qui sera repris et complété en 2006. Suivent d’autres nouvelles avec Faux nom (1975), mais c’est avec son roman Respiration artificielle (1980, André Dimanche, 2000) qu’il devient une figure majeure de la nouvelle littérature argentine. Il travaille à la même époque à la Ville absente qui ne verra le jour qu’en 1992 et à partir duquel il élabore un livret d’opéra mis en musique par Gerardo Gandini. Il revient à la nouvelle avec Prison perpétuelle (1988) et Contes moraux (1995) avant de publier un nouveau roman, Argent brûlé (1997, récompensé par le Prix Planeta, Zulma, 2010, 2021), porté au cinéma en 2001, sous le titre Vies brûlées, par Marcelo Piñeyro.
Il a aussi publié Critique et fiction (1986), livre d’entretiens, Une rencontre à Saint-Nazaire (Meet, 1989), plusieurs essais, l’Argentine en morceaux (1993), Formes brèves (prix Bartolomé March de la critique), un Dictionnaire du roman de Macedonio Fernández (2000) et le Dernier lecteur (2005, Bourgois, 2008), où il mêle l’essai et l’autobiographie littéraire. L’ensemble de son œuvre a été récompensé par le Prix Iberoamericano de las letras « José Donoso » en 2006 et par le Prix Roger Caillois en 2008.

Livres traduits en français :
Argent brûlé, roman, Zulma, 2010, 2021
La Ville absente, roman, Zulma, 2009
Le Dernier Lecteur, essai, Christian Bourgois, 2008
Respiration artificielle, roman, André Dimanche, 2001