« Alors que la Corée semble s’ouvrir un peu, Hwang Sok-yong, qui a connu la prison, l’interdiction d’écrire et l’exil, offre une voix superbe à ces générations sacrifiées, boucs émissaires d’un pays déchiré. »

Olivier Maison, Marianne
« L’auteur confirme brillamment son statut de grand écrivain. On est ici en plein naturalisme, découvrant en même temps le visage de la Corée moderne et celui du progrès ; sombres l’un et l’autre, et tous deux parfaitement dessinés. »

Jean Soublin, Le Monde des livres

« Des polaroïds où se profile une Corée en ruine, sur laquelle pousse des herbes folles et quelques rêves meurtris. Hwang Sok-yong y mêle des confidences autobiographiques, des souvenirs qui remontent à l’époque de la guerre du Vietnam, des gros plans sur l’exode rural des années 1970 et sur l’industrialisation d’un pays coupé en deux. Partout, les mêmes décombres. Partout, aussi, le même combat contre la résignation : Hwang Sok-yong est un écrivain du défi. Un idéaliste dans un monde privé d’idéal. »

André Clavel, Le Temps
 

« Les descriptions de Hwang sont la vie même, la symbolique est au cœur du livre. La question reste posée : quel avenir pour la Corée ? À quand la réunification ? Pour quel genre de paix ? Chaque page respire la vérité d’une époque qui porte encore la blessure. La réussite de Hwang tient à cela : avoir posé tous les problèmes liés à son pays à travers un héros qu’on pourrait qualifier d’exemplaire. »

Alfred Eibel, Le Figaro magazine

« Modeste littérature mais illuminée par quelques pages d’un profond lyrisme, les livres de Hwang Sok-yong appartiennent à la grande prose de l’humanité. »

J. S., La Liberté