« Alors que la Corée semble s’ouvrir un peu, Hwang Sok-yong, qui a connu la prison, l’interdiction d’écrire et l’exil, offre une voix superbe à ces générations sacrifiées, boucs émissaires d’un pays déchiré. »
« Des polaroïds où se profile une Corée en ruine, sur laquelle pousse des herbes folles et quelques rêves meurtris. Hwang Sok-yong y mêle des confidences autobiographiques, des souvenirs qui remontent à l’époque de la guerre du Vietnam, des gros plans sur l’exode rural des années 1970 et sur l’industrialisation d’un pays coupé en deux. Partout, les mêmes décombres. Partout, aussi, le même combat contre la résignation : Hwang Sok-yong est un écrivain du défi. Un idéaliste dans un monde privé d’idéal. »
« Les descriptions de Hwang sont la vie même, la symbolique est au cœur du livre. La question reste posée : quel avenir pour la Corée ? À quand la réunification ? Pour quel genre de paix ? Chaque page respire la vérité d’une époque qui porte encore la blessure. La réussite de Hwang tient à cela : avoir posé tous les problèmes liés à son pays à travers un héros qu’on pourrait qualifier d’exemplaire. »
« Modeste littérature mais illuminée par quelques pages d’un profond lyrisme, les livres de Hwang Sok-yong appartiennent à la grande prose de l’humanité. »