Pour laisser libre cours à votre imaginaire, lancez-vous à chaque étape avec une spontanéité entière, sans jamais fomenter ni même présupposer de lien entre les propositions, et conséquemment entre les réponses.
Choisissez de préférence des mots ouverts (glacier plutôt que réfrigérateur) et des expressions singulières ou courantes à charge onirique.
Laissez-vous surprendre par les associations et combinaisons de mots sans jamais présupposer un sens : votre subconscient va faire tout seul le travail en accord avec votre espace imaginaire !
Oubliez tous préjugés et crispations, et jouez : un texte inédit va naître à votre insu sous les mots. Un texte qui vous sera pourtant on ne peut plus personnel.
Une fois la nouvelle écrite, transformer radicalement la première phrase inductrice ou la supprimer le cas échéant afin que le texte soit intégralement original.
Subsidiairement, il serait intéressant de lire l’intégralité du roman, de la nouvelle ou du récit () dont la page utilisée aura été extraite à des fins d’analyse intertextuelle et de comparaisons. Par exception, en effet, certains récits obtenus auront sans doute ressuscité le sujet de l’ouvrage de manière quasi holistique. Plus sûrement, des analogies d’ambiance, de construction et d’inspiration seront révélées. Pour d’autres, rien de cela : l’auteur aura suivi un chemin propre en détournant à ses fins telle pièce du grand puzzle de l’imaginaire auquel appartiennent tous les romans de l’univers.