Roman traduit de l’islandais par Éric Boury
Prix Médicis étranger 2019
Coups de cœur des libraires
« La plume d’Audur Ava Ólafsdóttir me semble imprégnée de lumière, une aura dorée qui scintille sur l’ordinaire, le quotidien, la vie, comme si ses mots se teintaient de merveilleux. Elle possède indubitablement l’art de raconter ; toute petite aventure a son image, sa couleur et même si les événements sont simples, l’auteure rend unique son récit. Ici, elle donne vie à Hekla, une jeune femme atypique pour les années 60, écrivaine de métier, serveuse par défaut. Malgré l’époque et les rôles dans lesquels on voudrait la caser, Hekla écrit et fait ce que son cœur lui dicte. Tantôt avec sa copine d’antan, souvent avec son ami homosexuel, Hekla inspire à l’émancipation. Un superbe roman qui évoque le chemin parcouru par celles qui nous ont précédés. » Chantal Fontaine, librairie Moderne — Saint-Jean-sur-Richelieu (Canada)
« Des mots simples, une écriture limpide, une analyse fine de la société islandaise. C’est un beau roman sur la recherche de la liberté et l’accomplissement de soi. » Charlotte, librairie Le Lézard amoureux — Cavaillon
« L’auteure de Rosa Candida et L’Embellie (entre autres), que je vous conseille à foison, est de retour avec un court roman tout en poésie. L’histoire démarre – évidemment – en Islande, en 1942. Un père passionné de volcans baptise sa fille Hekla (l’un d’entre eux, qui entrera en activité quatre ans plus tard) sans vraiment demander l’avis maternel. Vingt-et-un ans plus tard, Hekla est bouillonnante. La voilà qui quitte sa campagne natale pour la ville, la grande. Elle y retrouve ses meilleurs amis : Ísey, devenue mère au foyer sans trop comprendre ce qui lui arrivait, et Jón John, fils sans père de la guerre, homosexuel rêvant de pouvoir vivre ses amours au grand jour.
Ses premiers pas dans ce nouvel environnement la ramènent à une réalité qu’il lui faudra affronter puisqu’on lui propose, à elle si jolie, de concourir pour Miss Islande, et à plusieurs reprises. Mais tout ce qui intéresse Hekla, c’est de trouver l’inspiration pour écrire. Elle entame un roman après avoir publié quelques nouvelles et poèmes – sous un pseudonyme masculin, évidemment.
Dans cette petite Islande des années 60, les règles sont établies : « poète est un nom masculin ». Ísey écrit des lignes et des lignes en cachette de son mari, Jón John rêve de partir à l’étranger, terre promise de liberté et Hekla, elle, oscille entre tenter d’entrer dans le moule et s’en affranchir pour espérer pouvoir vivre de ses textes.
Est-ce qu’Auður Ava Ólafsdóttir parle de son expérience ? Toujours est-il qu’on retrouve les thèmes et mécaniques qui lui sont chers, et elle nous livre ainsi un texte profondément solaire (dans un décor âpre et volcanique), humaniste, et moderne dans sa façon d’aborder les sujets qu’elle a choisi. Intense et légère, drôle et sans pitié, l’écriture d’Ólafsdóttir est unique en son genre et c’est un vrai petit plaisir de lecture ! » Librairie La Soupe de l’Espace — Hyères
« Deux âmes nées trop tôt, dans un monde qui n’est pas prêt à les accueillir.
Voilà la meilleure manière de définir le sixième roman d’Auður Ava Ólafsdóttir, à qui l’on doit entre autres le sublime Rosa Candida.
À travers les vies de Hekla, jeune femme de 21 ans qui souhaite devenir écrivain mais que l’on destine plutôt aux concours de beauté, et de Jón John, fils d’un soldat américain qui ne rêve que de partir et découvrir l’amour, l’auteur nous fait parcourir l’Islande des années 70 où l’ouverture au monde était encore à ses prémices.
Comme à son habitude, Auður Ava Ólafsdóttir brille par son authenticité, sa douceur, sa poésie et sa délicatesse. » Librairie Les Petits mots — Chatou
« La formidable romancière islandaise, autrice de l’inoubliable Rosa candida étonne et surprend encore et toujours par sa fraîcheur, son humour, sa perspicacité, sa drôlerie, ses personnages comme Hekla, cette jeune femme au prénom de volcan, jeune romancière que les hommes invitent à concourir pour le titre de Miss Islande plutôt qu’à reconnaître son talent d’écrivaine dans cette île si éloignée de tout, encore bien isolée du monde dans ces années soixante. Le talent d’Audur Ava Olafsdottir est incomparable, son roman dégage un charme fou, possède un souffle de liberté et de création rafraîchissant, surprenant et inattendu. C’est l’irruption de la poésie dans le quotidien et du quotidien dans la poésie. Quel bonheur, quel plaisir, quelle réjouissance ! » Manuel, librairie La Buissonnière — Yvetot
« Quel régal de retrouver Auður Ava Ólafsdóttir au sommet de sa forme ! Elle œuvre cette fois avec une jeune femme qui quitte son foyer pour devenir écrivaine. En attendant il faut bien manger et trouver du temps pour écrire entre deux visites à son amie d’enfance déjà devenue mère à 20 ans... De beaux et subtils portraits de personnages à l’étroit dans leur époque, un humour acidulé si singulier : welcome back, Miss Ólafsdóttir ! » Marie Morel, librairie Le Comptoir des mots — Paris
« Voici un roman empli de poésie, au cœur de paysages volcaniques. Dépeints par une écriture subtile et lumineuse, l’écrivaine Auður Ava Ólafsdóttir développe une idée humaniste du monde, de son enfermement puis de son ouverture par la littérature. Au détour de délicats portraits, elle évoque la liberté d’expression et de création, par l’accomplissement de ses personnages. Une si singulière expérience de lecture. MAGNIFIQUE. » Mandy Hab, librairie La Manœuvre — Paris
« Une femme écrivain ? En 1963 ? Quelle blague... Non, Helka devrait plutôt prétendre au titre de miss Islande, avec les jambes qu’elle a…
Ólafsdóttir nous fait faire un saut dans le temps, dans l’espace et dans les mentalités, avec cette histoire de résistance à l’ordre établi et de réalisation de soi. C’est aride et beau, comme l’Islande… » Librairie Vivement Dimanche - L’Ainée — Lyon
« Hekla quitte sa campagne islandaise pour la capitale. Chargée de sa machine à écrire, elle compte bien profiter de sa vie à Reykjavik pour devenir écrivaine. Elle partage son quotidien avec ses deux meilleurs amis, Isey et Jon John. Elle, une jeune femme déjà mariée, en apparence heureuse dans sa vie et lui, un garçon étonnant qui espère réaliser son rêve, être costumier. Ce roman se déroule en 1963, et à cette époque, l’Islande, comme beaucoup d’autres pays d’Europe est encore très conservatrice. Les rêves de ces trois jeunes sont liés au regard que l’on porte sur eux et prisonniers des cases dans lesquels ils devraient rentrer. Un roman magnifique qui mêle avec justesse et poésie, une douce mélancolie et une pointe d’humour. Miss Islande est un hommage à la création littéraire et la liberté. » Salomé, librairie du Tramway — Lyon