Traduit du yiddish par Batia Baum. Présenté par Rachel Ertel.
160 pages
978-2-84304-408-3
9,70€
Paru le 15/03/2007
Ce long et magnifique poème narratif unique en son genre, dernière et plus grande œuvre d’Yitskhok Katzenelson, est à la fois la voix d’une souffrance personnelle indicible et celle de tout un peuple assassiné. Écrit après trois ans de lutte dans le ghetto de Varsovie, le meurtre de sa femme et ses enfants et le transfert au camp de Vittel, antichambre de la mort.
Sa voix s’impose, résiste, récuse, crie, interpelle, invective, blasphème et fulmine face à la terre et au ciel contre la profanation, l’horreur et le néant.
Le poète écrit par choix en yiddish plutôt qu’en hébreu, obéit à une forte contrainte formelle (quinze chants de quinze versets chacun de quatre vers devenant de plus en plus libres) et déploie sa force et son génie dans tous les registres du langage. Donne la parole aux morts. Transgresse les genres, la chronologie. Mêle le présent au passé, le je au tu. Tente de s’affranchir du temps.
10,5 × 15 cm
160 pages
978-2-84304-408-3
9,70€
Paru le 15/03/2007
Bonus
« Un témoignage
capital sur la barbarie
humaine présenté
de façon magistrale
par Rachel Ertel. »
Claire Julliard, L’Obs
Les lectures de Claire Julliard« Devant de telles pages,
à l’écoute d’une mélopée aussi déchirante,
c’est la voix du commentaire lui-même
qui est appelée à faire d’abord silence. »
Le Monde des Livres
« À la fois témoignage
et chef-d’œuvre universel. »
Daniel Morvan,
Ouest France
« Un lyrisme
d’une ampleur sublime,
dans des vers
à couper le souffle. »
La Liberté de l’Est
« Un texte d’une intensité rare ;
une lecture qui transforme.
Le Chant du peuple juif est un texte unique
et bouleversant. »
Nicolas Gromoff-Pierre, librairie Le Merle Moqueur — Paris