Coups de cœur des libraires

« Zanzibar, fin du XIXe siècle, île mythique nommée Ungura en Swahili… Partant d’un épisode lointain tragique, le roman s’intéresse davantage à l’humain pour en faire un caustique mélange de prosaïque grivois aux accents de mythe et aux fragrances de santal. Si nombre de personnages sont fustigées pour leur bêtise et leur monstruosité, seule reste Uhuru, la chanteuse d’Unguja, et dans son sillage la princesse Salima et Sundus, qui incarnent la liberté de l’esclave émancipée, la liberté d’aimer et de créer. » Sophie, librairie Le Vent Délire – Capbreton

« Le formidable conteur qu’est Abdelaziz Baraka Sakin nous entraine à Zanzibar, dans un luxuriant roman d’amour et d’aventures. L’homme engagé qu’il est aussi, l’humour en bandoulière, en fait un brulôt contre toutes les oppressions. Un diable de romancier qui enchante pour mieux dénoncer. » librairie Passages – Lyon

« Abdelaziz Baraka Sakin nous offre un roman entre le roman historique et le conte – conte africain, conte des Mille et une nuits. L’intrigue se déroule à Zanzibar, à la toute fin du XIXe siècle, à une période clé de l’histoire de cet archipel : l’invasion par les britanniques. On suit trois personnages principaux : le sultan de Zanzibar, un personnage assez fantasque qui souvent recours à la torture et l’esclavage ; sa fille, la princesse de Zanzibar qui elle, est une jeune femme très éprise de liberté. Et on va suivre cette accession à la liberté avec elle et avec son esclave préféré Sundus, qui est un eunuque. C’est un roman asez foisonnant un peu sulfureux, un peu provocant, qui dit beaucoup de choses sur le pouvoir, et sur les exactions qui sont commises par ceux qui le possèdent ou ceux qui le recherchent. » Audrey, librairie Ellipses – Toulouse

« Formidable et libérateur !
Aux antipodes de l'exotisme, l’Afrique qui surgit de la plume virevoltante d’Abdelaziz Baraka Sakin brûle un peu la rétine. Cet écrivain soudanais ne montre aucune complaisance à l’égard des horreurs commises par les esclavagistes arabes et dénonce l’hypocrisie des nouveaux maîtres venus d’Europe. Sa force, c’est de savoir injecter magie, humour et sensualité dans la crudité du réel. Tout en faisant des emprunts aux mythes et aux récits oraux, La Princesse de Zanzibar doit être lu comme une incroyable histoire d’amour dont la liberté de ton fait rugir les censeurs.
Les livres d’Abdelaziz Baraka Sakin sont interdits dans de nombreux pays musulmans. Il connaît la douleur de l’exil depuis de nombreuses années. » Pascal Thuot, librairie Millepages – Vincennes

« Aux heures les plus sombre du sultanat de Zanzibar, entre colons omniprésents et esclavage remis en question, Uhuru continue sa danse frénétique. Elle est libre, danse et chante ce qu’elle veut. Sous le regard envieux de la fille du Sultan qui, prise d’un désir fou, d’horizons libres et la possibilité d’un avenir avec son amant Sundus, son serviteur. 

Un livre fort, rude, provocateur pour certains, libérateurs pour d’autres. Abdelaziz Baraka Sakin peint à merveille le tableau de l'esclavage de masse, de la participation du Sultan à la vente d’esclaves noir.e.s et de la colonisation qui revient comme un retour de bâton. Il raconte aussi le désir, la possibilité d’une femme libre, dénonce l’excision de celle-ci et les croyances folles. 

Un roman rythmé, haut en couleur !! » Méline, M’Lire — Laval