Roman traduit de l’arabe (Soudan) par Xavier Luffin
A paraîtreÀ Zanzibar, à l’angle du marché aux esclaves et des étals des joailliers indiens, la belle Uhuru chante et danse au rythme du tambour. Africaine libre, experte en magie noire, elle a toujours échappé aux négriers. Son insolence fascine la fille du Sultan qui vit entre deux mondes : celui de son père, le sultanat de Zanzibar tant convoité par les Européens, et celui de Sundus, son esclave eunuque, compagnon de jeu devenu son amant.
Alors que sur l’île gronde la révolte, la côte Est de l’Afrique apparaît comme un horizon salvateur, terre des origines pour Sundus, rêve d’évasion pour la princesse…
La Princesse de Zanzibar se joue, avec verve et panache, de la grande histoire et des légendes ancestrales pour bousculer tous les idéaux de liberté. Caustique et provocant.
Abdelaziz Baraka Sakin est né en 1963 au Soudan. Après Le Messie du Darfour (Prix Littérature-Monde 2017), et Les Jango (Prix Tayeb Salih, prix de Littérature arabe et Grand Prix de Traduction de la ville d’Arles), son nouveau roman La Princesse de Zanzibar, entre légendes et grande histoire, a été interdit à Oman et au Koweit. L’auteur, adulé dans le monde arabe, vit désormais en exil en France.
Bonus
« Le dernier livre d’Abdelaziz Baraka Sakin
est un chef-d’œuvre teinté de truculence caustique
qui fait rire aux larmes, pleurer de même,
réfléchir intensément mais aussi fantasmer.
En un mot, vivre. »
« Réjouissant,
un tour de force »
Mariane Meunier,
La Croix
« Entre légende et grande
histoire, Sakin est un formidable
conteur qui donne aux femmes
et aux opprimés le pouvoir
de renverser leur destin »
« Formidable et libérateur ! La force d’Abdelaziz
Baraka Sakin, c’est de savoir injecter magie, humour
et sensualité dans la crudité du réel. Tout en faisant
des emprunts aux mythes et aux récits oraux,
La Princesse de Zanzibar doit être lu comme
une incroyable histoire d’amour dont
la liberté de ton fait rugir les censeurs. »
Pascal Thuot, librairie Millepages – Vincennes
« Provocateur pour certains,
libérateurs pour d’autres.
La Princesse de Zanzibar est
un roman rythmé
et haut en couleur ! »
Méline, M’Lire — Laval
« Le sultan récemment béni de Dieu
se leva et frappa le soldat au visage,
puis il se mit à donner des baffes
au hasard, à les rouer de coups
avec ses gros pieds bénis eux aussi,
tout en criant : – Tuez-les tous !
tuez-les, bande de lâches ! »
Abdelaziz Baraka Sakin,
La Princesse de Zanzibar
« Écriture délicate, savamment truculente, Abdelaziz Baraka Sakin dénonce, avec une ironie cinglante, les systèmes d’oppression. »
Catherine Simon, Le Matricule des anges