Roman traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün
Phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres, Siggý n’est plus. Elle qui n’a jamais été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange et une petite maison jaune sur l’île de Flatey. Une lettre de sa mère pour seul viatique, Hildur s’embarque vers ce point minuscule perdu dans l’océan. Avec pour ange tutélaire l’homme aux yeux vairons. Et une foule de souvenirs sans pareils – les extravagances de Siggý et de son voisin Kafka, les mantras de grand-mère Láretta contre les idées noires, l’appel des phoques sacrés ou les fantômes de la rue Klapparstígur... Qui tous portent la promesse d’une singulière renaissance. Comme une consolation venue d’ailleurs, J’ai toujours ton cœur avec moi est la belle chronique de ces quelques jours sans boussole – mélancolique, insolite et décalée.
Soffía Bjarnadóttir a grandi à Reykjavík. J’ai toujours ton cœur avec moi est son premier roman – délicieusement décentré et miraculeusement juste.
Bonus
« Dans un style où l’étrangeté des images participe au conte fantastique, Soffía Bjarnadóttir, dont c’est le premier roman, relate avec une sensibilité à fleur de peau le séjour solitaire et cathartique de cette femme égarée qui puise dans le deuil maternel le courage d’affronter ses démons. »
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs
Les lectures de Véronique Cassarin-Grand« J’ai toujours ton cœur avec moi est un tourbillon de pensées qui se perdent dans des jours perdus, de pensées angoissées prisonnières de la narratrice, qui néanmoins avance. »
Edith, librairie Point-Virgule - Namur
Les coups de cœur de la librairie Point-Virgule« J’ai toujours ton cœur avec moi agit comme un hachoir surréaliste et poétique, qui découpe en lamelles l’existence, pour la
rendre disséquée dans sa forme la plus brutale,
la plus pure et la plus tordue : vivre et mourir,
mais comme “l’ombre qui éclaire”. »
« Dans une atmosphère lynchienne, amnésies et hallucinations baignent dans une spiritualité animiste qui prête conscience aux mouches et aux araignées, aux phoques et aux cerfs.
Et une poésie symboliste, périphérique et lunaire, imprègne ce requiem islandais. »
« Un GROS coup de cœur pour Soffía Bjarnadóttir. Une pépite, dérangeante comme il faut, écrite avec les tripes, j’adore. »
Librairie Hartmann - Colmar
Les coups de cœur de la librairie Hartmann« C’est poétique, c’est mélancolique, c’est froid, c’est étrange, c’est triste et beau à la fois, c’est fort dans l’espace entre les mots, c’est touchant dans les rapprochements trop tardifs, c’est une voix peu entendue sur la transmission, la maternité, bref, c’est un feu d’artifice froid, comme la couverture
encore magnifique ! »
Aurélie, librairie Page & Plume - Limoges
Les coups de cœur de la librairie Page et Plume