De la forêt
Bibhouti Bhoushan Banerji De la forêt

Roman traduit du bengali (Inde) par France Bhattacharya

Grand Prix de traduction de la ville d’Arles 2021




Coups de cœur des libraires

« À la manière de Thoreau, le grand auteur bengali nous relate son expérience de régisseur d'un vaste domaine forestier et son émerveillement face aux paysages d'une jungle encore sauvage et pourtant vouée à disparaitre…» Librairie de Paris 

« Satyacharan, vrai citadin de Calcutta, est envoyé en tant que régisseur dans la jungle du nord-est de l’Inde. Le voilà devenu témoin privilégié d’une nature luxuriante et singulière et de ses habitants... Mais parviendra-t-il à préserver l’équilibre subtil de cet écosystème unique, alors que sont rôle est de partager les terres entre les nouveaux arrivants ? Un roman profond sur la forêt indienne des années 50. Un dépaysement plein de sagesse ! » - Zoé, librairie Atout Livre

« De la forêt nous entraîne d’anecdotes en anecdotes animées par des individus touchés par une pauvreté allant jusqu’à l’extrême. Banerji nous offre une véritable déclaration d’amour aux grandes étendues luxuriantes enfouies de mystères aujourd’hui disparues... Un joyau de beauté et de simplicité dont les descriptions ultra sensorielles nous invitent vivement à décrocher du quotidien. » - Julie, Decitre Grenoble

« À Calcutta, dans les années 20, un jeune homme désargenté trouve un emploi dans le nord-est de l'Inde. Il aura pour mission de gérer une immense forêt et de la découper en parcelles afin qu'elles soient défrichées et cultivées. Terrifié au début par cette jungle féroce, il va tomber sous son charme, mais devra néanmoins être acteur de sa disparition.
La force de ce récit en grande partie autobiographique réside dans la très grande qualité de narration de l'auteur. Il réussit à nous émerveiller de la luxuriance de cette nature et, dans le même temps à nous confronter à ce paradoxe tellement contemporain de l'utilisation des ressources naturelles et de la destruction des écosystèmes. » - Jean-Frédéric Tonneau, Decitre Crêches-sur-Saône

« Texte au charme désuet, poétique et dépaysant, d'une singulière modernité puisqu'il a été rédigé entre 1937 et 1939 par ce grand auteur de la littérature bengalie. C'est une belle réflexion offerte autour de l'écologie et de la nécessité de vivre harmonieusement avec l'environnement et la nature parmi ses richesses et sa luxuriance. Au cœur de la jungle indienne, vous pénétrez sur un territoire encore intact, à peine conquis par les mains humaines. Au fils des pages et des années écoulées, au fil de la répartition des terres entre les métayers, les propriétaires fonciers optent pour un défrichement massif et l'appât du gain toujours désiré. Le narrateur partagé entre ses obligations professionnelles et une naïveté touchante constate alors amèrement les ravages occasionnés pour la subsistance de ses compatriotes au détriment de la faune et de la flore. » - Betty Duval, La Buissonnière

« Réjouissant !
Quittant sa Calcutta natale pour s’installer comme régisseur dans une région lointaine du nord de l’Inde, Satyacharan tombe amoureux de sa jungle et de ses habitants. Considéré comme le premier roman écologique, ce récit contemplatif et émerveillé d’un monde qui disparaît vous bouleversera. » Alix - Fnac Saint-Lazare

« Un roman doux, une belle découverte. L’auteur nous rappelle, grâce à ce roman, l’extrême fragilité de la nature mais aussi de tous ceux qui restent au bord du chemin. Un roman absolument captivant sur l’Inde mais qui interroge plus largement sur la place de l’homme au milieu de la nature. » Librairie Les Accents — Cany-Barville 

« La jungle de Banerji, ses habitant.e.s, sa faune, sa flore et ses dieux m’ont envoûtée. L’écriture est belle. Assise à mon bureau, mon café a pris l’odeur du jasmin, j’ai vu le dieu Tarbaro se dressé devant ma porte, mes pâtes sont devenues de la farine de pois chiche et les miaulements de mon chat le feulement d’un tigre dans la nuit. 

Le regard de Banerji sur le monde qui l’entoure — plantes, animaux humains et non-humains, lumière, ambiance — est d’une bienveillance telle que tout devient superbe. 

Évidemment, quelques passages font un peu tiquer : regard sur les femmes, sur les castes, sur les « peaux noires » etc. Mais la postface permet de comprendre que ce qui semble être un vieux relent de pouvoir patriarcal et raciste n’est que le reflet d’une époque - et qu’en celle-ci, Banerji a les bras grands ouverts vers l’autre. » Laurence Lourdel, librairie Les Carnets d’Albert — Sallanches

« J’ai lu avec bonheur le livre de Bibhouti Bhoushan Banerji, De la forêt : on y découvre des personnages heureux et dignes malgré leur condition, certains semblent sortir d’une légende, tous nous dressent une image étonnante et vraie du Bengale et on ne peut que s’attacher au narrateur.  » Michèle Beal, librairie Chapitre 8 — Strasbourg 
« En grande partie auto-biographique, De la forêt nous fait découvrir l’Inde sauvage à travers les yeux d’un jeune homme de Calcutta envoyé en mission par son employeur dans le Bihar, une région reculée à la frontière avec l’Himalaya. Il raconte son quotidien, le choc des cultures et la beauté de la nature qui l’environne. Un très beau roman nature writing, avec une touche écologiste, qui fait voyager au cœur de la jungle indienne. 
A lire ! » Librairie À livre ouvert - Le Rat Conteur — Woluwe-Saint-Lambert (Belgique)

« Satyacharan, jeune diplômé, se voit confier un poste de manager dans une forêt du district de Purnea dans l’État indien du Bihar. Sa tâche consiste à choisir des métayers à qui il attribuera une parcelle de territoire afin qu’ils la rendent cultivable.

Les premières semaines qui suivent son  installation au cœur de cette jungle immense, la solitude s’empare de ce calcuttien nostalgique du tumulte urbain . L’importance de la tâche à accomplir n’empêche en rien le désœuvrement de l’envahir face au déracinement et à l’isolement qu’il éprouve. Cependant au fil  de ses promenades et de ses rencontres, on découvre un homme curieux et généreux, prompt à l’émerveillement.  

L’amour que Satyacharan finit par porter à ce joyau naturel l’amène à s’interroger sur le bien- fondé de sa mission qui n’est ni plus ni moins celle de le faire disparaître. Des interrogations datant de la fin des années 30, qui ne sont pas sans faire écho aux préoccupations actuelles.

 De la forêt est le récit de son enchantement, c’est un voyage littéraire ensorcelant où notre imagination se colore d’une flore luxuriante, nous enivrant d’odeurs inconnues. Un territoire peuplé d’une faune sauvage à laquelle les peuples autochtones se soumettent au détriment de leur survie pour échapper à l’extrême pauvreté. Chaque personnage rencontré est une histoire extraordinaire témoignant de la force de vie qui les habite pour faire vivre leurs rêves, leur famille.

Une évasion littéraire plus que recommandée pour dépasser les frontières. » Anne-Laure, librairie Le Failler — Rennes