Coups de cœur des libraires

« Savamment construit, fourmillant de trouvailles évocatrices, teinté de cynisme, Marcus Malte se démarque encore une fois avec ce roman, suscitant sourires et rires au détour du récit affligeant des vies qu'il déroule le long d'une d'une autoroute ; des vies qui se croisent sans jamais se rencontrer, toutes sujets et victimes d'une société ultra-capitaliste et ses travers. »

Librairie La baignoire d'Archimède à Brive la Gaillarde

« Magnifiquement construit ! Génialement pensé ! Ciselé, drôle, percutant, inventif : Marcus Malte nous offre un pur joyau ! Immense coup de coeur ! » Thomas Carle, librairie de Paris — Paris

« Warning, warning œuvre magistrale ! Comment résumer un tel roman où 15 personnages « se prêtent au vagabondale de l’esprit (et où) les esprits flottent comme des gaz d’échappement » dans leur véhicule respectif sur l’autoroute A7. Un roman mille fleuilles où « Tous ces gens, autour, dans toutes ces voitures qu’ils ne font que croiser l’espace d’un instant, qu’il ne connaîtra jamais, dont il ne saurai jamais le nom ». Nous, lecteur, nous connaissons leur nom, leurs pensées (bonnes ou mauvaises), leur destin. C’est tragique, drôle, grinçant, caustique comme la vie. Un texte dé/routant avec une forme littéraire épatante qui s’apparente à une mise en scène cinématographique, et des personnages qui défilent à 100 à l’heure, le tout porté par un style littéraire avec un certain art de narrer. Marcus Malte enchante avec une symphonie publicitaire, sociale, dans un chassé-croisé d’automobilistes aux carrefours de leur vie. » Priscillia, librairie des Batignolles — Paris

« Voici l’un de mes coup de cœur de cette nouvelle rentrée littéraire : Aires de Marcus Malte. J’avais adoré Canisses, Les Harmoniques et Le Garçon !  Et alors là avec Aires c’est un véritable coup de poing. Au travers de personnages, que l’on rencontre sur une aire d’autoroute, l’auteur nous dépeint les dérives et les travers de notre société. C’est grinçant, caustique et drôle ! » Laurence Lourdel, librairie Les Carnets d’Albert — Sallanches
« Montez dans la bulle et partez à la rencontre de ces personnes qui sont sur les routes. 
De nombreux portraits d’hommes et de femmes qui roulent, entraînés par les déclarations et les publicités de la radio, se croisant les uns les autres sur l’autoroute et ses aires de repos.
Des histoires mêlées et des rencontres marquantes ! » Philippe Monnier, librairie des Canuts — Lyon
« Le roman s’ouvre par un épilogue faisant office de récit cadre. Un narrateur, d’une époque postérieure à la nôtre, se fait le passeur de notre histoire : celle de l’ère moderne, d’une civilisation où l’asphalte et ses automobiles semblent rythmer et diriger la vie de chacun. 
S’ensuit alors la plongée dans un chassé-croisé estival sur les différentes autoroutes et les différentes aires qui pullulent à travers le territoire. Nous découvrons ainsi les vies de Frédéric, conducteur de poids lourds, Roland, professeur de technologie, Catherine, PDG d’une multinationale, un écrivain, en partance pour « ailleurs », et bien d’autres. 
Ces vies d’aujourd’hui nous sont livrées sur fond d’une radio débitant faits divers et actualités : ceux d’un monde au bord d’une crise, où le danger sourd derrière chaque virages. 
Après Le Garçon (Prix Femina 2016), Marcus Malte signe ici un roman protéiforme traversant les genres et les styles. Explorant la psychologie de ses personnages issus d’une société à la dérive, l’auteur conserve un humour noir - cynisme pessimiste et alarmiste - qui le conduit à faire des digressions pointant vers une même fatalité. Par une topologie des Aires, c’est une topologie de l’ère qui se dessine. Un enchevêtrement de vies qui ne peuvent que finir par se croiser et desquelles ne peut résulter que le chaos. » Librairie Gutenberg — Strasbourg 
« Lire Marcus Malte est toujours une déflagration. N’en dévoilons que peu : Aires, c’est une envoyée sur l’autoroute des vacances, dans l’intime, le bruit et la solitude de quelques vies qui peuplent fugacement la route et son bas-côté. Vont-ils se croiser, ces risibles humains qui sont notre société de haut en bas ? 
Aires tant sur le fond que dans la forme est une sidération constante, une audace hors du commun, la virtuosité de Marcus Malte dans tous les registres : roman noir, social, d’anticipation, d’amour, d’une férocité décapante à plusieurs degrés comme d’une bouleversante poésie. 
Aires percute nos trajectoires dérisoires d’une magistrale colère. » Hugo Latreille, librairie Vent de Soleil — Auray

« On ne m’ôtera pas de l’idée que le gaillard est audacieux, en proposant comme ça, un drôle de bouquin patchwork, où l’on suit tour à tour les destins ordinaires de français ordinaires, saisi à un tournant (ah ah! Tournant, Autoroute ah! ). Tantôt drôle, tantôt mélancolique, le tout est empreint d’une poésie inattendue, et d’une grande désillusion surtout. 

Ce monde moderne qui nous promet tout, qui nous autorise tant de confort, est bien une hydre envahissante, sirupeuse, avec ces bip bip et ces pubs, et tout ce bazar incessant qui nous distrait si souvent du cours de nos vies.

Bref, c’est vachment bien.

Lisez Marcus Malte ! » Rémi, librairie La Fabrique — Bar-le-Duc

« Ce roman a une construction très originale. Chaque chapitre fait entrer le lecteur dans des voitures qui empruntent la même autoroute. Il rencontre un routier, un homme qui doit ramener son chien à son ex-femme, un autre très endetté qui emmène son fils à Disneyland, une femme riche, etc. On imagine qu’ils vont finir par se croiser, ce qui rend la lecture palpitante. S’intègrent aussi des coupures de presse, des publicités, un compte rendu d’un congrès sur le travail. En arrière-plan, donc, une vraie critique de notre société. » Delphine Buisson.
« Un bonheur de roman, dans lequel l’auteur nous entraîne, dans une écriture jubilatoire, à la suite de plusieurs personnages ayant un point commun : être dans leur voiture sur l’autoroute. Peu à peu, les histoires s’entrecroisent, les destins se mêlent. » Mélanie Chenais, librairie La Droguerie de Marine — Saint-Malo
« Une autoroute, et une dizaine de personnages enfermés dans leurs voitures ; certains grandioses, d’autres minables, certains ayant réussi leur vie, d’autres l’ayant gâché. Avec pour horizon, au bout de la longue ligne d’asphalte, ce destin commun qui est la triste condition humaine.  Après le magnifique Garçon, le secret Marcus Malte continue dans Aires à creuser son style jazz-rock et ses ambitions de démiurge : il réussit, avec cette observation désabusée de l’être humain, le roman d’aujourd’hui, pointant du doigt la globalisation du monde et montrant en même temps la singularité de chaque existence. Drôle, ravageur, indigné, ce très beau livre digne et colérique ! » Fabrice Andrivon, librairie Le Haut Quartier — Pézenas

« Des hommes et des femmes se croisent, chacun avec leurs rêves si différents. Un roman qui décoiffe et qui incite au mouvement, brillant ! » Sophie Garayoa, Nouvelle Librairie Sétoise — Sète

« Êtes-vous de ceux qui, sur les aires d’autoroute, vous demandez qui sont tous ces gens qui font la queue au restaurant, mangent sous les arbres des sandwiches en triangle, ces gens que vous croisez un jour, un seul de votre vie, qui vont imprimer vos rétines une seconde, agacer vos oreilles une seconde, toutes ces vies qui se frôlent sans jamais se toucher ? Moi, je suis de ceux-là, je les regarde remonter dans les voitures, refermer les fenêtres pour mettre la climatisation et disparaître à tout jamais de ma vie. Ils reprennent le long ruban de bitume pour leurs destinations finales.

Et Marcus Malte leur a donné vie, il nous donne la marque des voitures, le kilométrage, la valeur à l’argus. Ils nous racontent ces existences que fabrique notre société, sans juger. Ils écoutent la radio, regardent un DVD, ils sont jeunes ou vieux, beaux ou pas,elle pense à tromper son mari, il prend un auto-stoppeur qui veut juste aller « Ailleurs ». Le seul point commun qui les rattache tous aux autres, c’est leur présence sur l’autoroute ce même jour.

Aires pour des errances ou qui sait déshérence tout court, car de chaque vie naît une histoire singulière qui n’a, à priori, aucune raison de rencontrer l’autre, mais va savoir, il y a ceux qui croient en Dieu et ceux qui n’y croyaient pas. On avance dans la journée, les journaux à la radio égosillent les nouvelles du monde et on peut dire qu’elles ne sont pas bonnes. On finit par en aimer certains et détester les autres, on rit des petites mesquineries comme des grands effrois. On laisse Marcus Malte détricoter tous ces destins qui immanquablement…

C’est un roman sur cette autoroute que nous prenons en ce moment un peu tous à contre-sens, attirés par les feux de l’accélération du temps, qui nous renvoie à nos propres peurs, et nous laissent pantois dans un ultime chaos dont seul Placido saura continuer la marche. » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven

« De intelligence ! De l’humour ! Énorme ! » Pascal Jaubert, librairie Jaubert — Riez

« J’avais un peu peur de lire ce roman, j’avais tellement aimé Le Garçon, il m’avait tellement imprésionnée que je me demandais comment Marcus Malte allait bien pouvoir nous éblouir à nouveau.
Voilà qui est brillamment réussi avec Aires qui prend un chemin littéraire totalement différent et confirme le génie d’une des plus grandes plumes de notre temps.
Roland, Maryse, Claire, Frédéric, Catherine… de nombreux automobilistes s’entrecroisent sous nos yeux sur l’autoroute. Des instantanés de vie bourrés d’humour, de tragédie, de cynisme, entrecoupés de slogans publicitaires tombant à propos dans la narration, de points historiques, statistiques, de faits divers. La construction du roman est proprement hallucinante !
Chacun pense aller vers ce qui l’attend au bout de la route : un conjoint malade, une nouvelle vie, des vacances, de nouveaux projets professionnels… 
Mais le narrateur nous le dit très vite sans ambrage, peu de nos protagonistes auront la chance de prendre une bretelle de sortie vivants.
Alors on s’accroche, on prend la vitesse avec eux, on voit définir leurs existences, leurs petits secrets, leurs qualités comme leurs pires défauts. Le suspense nous tient et ne nous lâche plus : quels liens peuvent exister entre ce chauffer de poids-lourds, cette grande patronne, ce petit prof, ce couple de retraité, ce père acheteur compulsif, ces jeunes amoureux ?
À travers ces destins, Marcus Malte tisse un texte extrêment engagé. Son humour ravageur souligne avec grande acuité les dérives de notre société, sa course aveugle vers le profit qui nous emmène droit dans le mur.
Aires est déjà présent sur les tables de vos libraires, foncez !
Petit conseil de lecture : si comme moi vous avez la chance de pouvoir lire en voiture, essayez de profiter au moins d’une partie du roman sur l’autoroute ! »
 Aurélie Barlet, librairie La Pléiade — Cagnes-sur-Mer

« Dans une langue incisive, Marcus Malte nous offre un grand roman social et dépeint un monde de fou, ses déboires et ses dérives. A lire avec une bonne dose de second degré ! » Juliette Lecœur, librairie Montbarbon — Bourg-en-Bresse
« Un roman absolument fabuleux et fascinant. Nous suivons des portraits, tous sur une autoroute, avec l’absurdité du monde qui nous entoure. La construction du roman est incroyable, les phrases sont parfois entrecoupées d’un coup de publicité qu’on connaît par cœur et qu’on nous injectait plusieurs fois par jour dans le subconscient. Le prologue est juste dingue, avec une voix venue tout droit du futur. Bonne lecture ! » Antoine Tracol, librairie Au détour des mots — Tournon-sur-Rhône 
« C’est drôle et triste, cynique et poétique, lucide et désespérant, joyeux…etc…la vie quoi ! Et quel art de la digression…Bravo. » Pierre, librairie La Parenthèse — Annonay
« Marcus Malte est un grand auteur, plein de talent. Dans ce roman, Aires, construit comme une parabole de notre civilisation à bout de souffle, les personnages vont se croiser, mêler leurs destins, et se pose à chaque fois la question des conséquences de nos actions. 
L’auteur joue avec les mots, on se prend d’empathie pour tous les personnages, au point de réclamer 500 pages de plus pour ne pas les laisser …
Parfait pour commencer une nouvelle année de lecture. » Mallory, Librairie Voyage au Bout des Livres — Briançon