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Livres numériques
La Maison de verre – Buru Quartet IV
Roman traduit de l’indonésien par Dominique Vitalyos
Comme le maître des marionnettes dans un théâtre d’ombres, Pangemanann est chargé par le Gouverneur des Indes néerlandaises de surveiller et contrecarrer les activités anticoloniales. C’est à lui qu’on ordonne de mettre Minke hors d’état de nuire, de faire cesser ses appels au boycott, son syndicat et son journal. Le commissaire Pangemanann, d’abord tiraillé par sa conscience face à un homme qu’il admire, ne s’embarrasse bientôt plus de scrupules. Espionnage, intimidation, arrestations, attentats : tout est bon pour détruire Minke et son œuvre. Mais les enjeux de cette lutte pourraient bien dépasser Pangemanann, qui apparaît de plus en plus comme le double obscur de Minke…
« En tant qu’inspecteur, puis commissaire, mon travail avait toujours été de surveiller mon peuple. […] Telle était la volonté du Gouverneur général. Les Indes néerlandaises ne devaient pas changer, il fallait les perpétuer. Et si, ayant pu préserver ces notes, elles parvenaient un jour jusqu’à vous, j’aimerais que vous les intituliez La Maison de verre… »Pramoedya Ananta Toer est né en 1925 sur l’île de Java. Il a été emprisonné par le gouvernement colonial hollandais de 1947 à 1949. En 1965, sous la dictature de Suharto, il est envoyé au bagne sur l’île de Buru, le goulag des mers du Sud, dont il sort en 1979, sous la pression internationale. Jusqu’à la fin de sa vie, en 2006, il est surveillé et systématiquement censuré. L’œuvre de Pramoedya Ananta Toer est considérable – plus de cinquante romans, nouvelles et essais, traduits dans près de quarante langues.
« Pramoedya Ananta Toer est un auteur comme il en existe qu’un par siècle dans un pays. » Die Zeit
« Pramoedya Ananta Toer aurait dû recevoir le prix Nobel. » The Washington Post Book World
« Virtuose dans l’art de raconter la complexité des émotions, des traits et des motivations. » The New York Times
« Le dernier opus du Buru Quart est – du début à la fin – l’un des projets les plus ambitieux de la littérature mondiale d’après-guerre. » The New Yorker
« Pramoedya Ananta Toer a réussi, de manière émouvante et lumineuse, à rendre compte de la psychose coloniale. La Maison de verre est aussi une analyse mémorable de la capacité humaine à s’autodétruire, n’importe où et à n’importe quel moment. » The New York Times
« L’esprit du narrateur brasse à la fois l’Histoire et le monde contemporain où les opprimés, lentement ou de manière violente, prennent conscience de leur force. » The Washington Post
« Chef-d’œuvre de la littérature mondiale, le Buru Quartet, la fresque historique en quatre tomes de l’Indonésien Pramoedya Ananta Toer (1925-2006), dépeint les Indes néerlandaises à la fin du XIXe siècle. Cette saga est doublement romanesque : à la fois par le destin tumultueux du personnage principal, Minke, et par les conditions singulières dans lesquelles elle a été composée. Détenu entre 1965 et 1979 pour allégeance au communisme, c’est en prison que Pramoedya Ananta Toer l’imagine, la racontant à ses codétenus de l’île de Buru, à Java. Quand il obtient du papier, il fixe le texte. Mais le Buru Quartet restera interdit en Indonésie jusqu’à la fin du régime du dictateur Suharto, en 1998… » Christine Chaumeau, Télérama
« Toer a façonné une œuvre libre empruntant à tous les genres et toutes les sensibilités, où la dimension engagée est véhiculée par des histoires d’amour, d’espionnage, des confessions, des narrateurs multiples et des dialogues à la limite de la scène théâtrale. » Élise Lépine, Transfuge
« L’esprit du narrateur brasse à la fois l’Histoire et le monde contemporain où les opprimés, lentement ou de manière violente, prennent conscience de leur force. » The Washington Post
« Pram est un maître dalang et un sculpteur de caractères sans égal. » Actualitté
« Il est toujours émouvant de parvenir à la fin de l’un des grands monuments de la littérature mondiale, de se dire que c’est terminé, qu’il n’y aura plus rien après cela. Mais c’est ainsi. Minke restera longtemps dans notre tête. » Laurent Pfaadt, Hebdoscope
« Ce livre est une œuvre qui a une véritable importance littéraire et historique. Elle montre que la puissance de la fiction permet de construire le récit du monde. » Adrien Meignan, Addict-culture
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