Hwang Sun-won
Traduit du coréen par Mikyung Choi et Jean-Noël Juttet
La Petite Ourse
Traduit du coréen par Mikyung Choi et Jean-Noël Juttet
Komnyo — « fille de l’Ours » — est élevée par la grand-mère de la maison au poirier. Orpheline suite à la mort de son père dans un accident de mine au Japon, et de sa mère, en couches, il ne lui reste plus que son nom. Jusqu'au jour où Kim Manjang la prend à son service.
Arrachée à son village, placée chez un propriétaire terrien qui en fait sa chose, Komnyo suivra le parcours de nombre de ses semblables, de Jousim la serviable à Sanok la révoltée, des bars de Séoul aux Bordels de Pyongyang.
Avec une cruelle lucidité mais une superbe générosité et beaucoup de tendresse envers ses personnages, l'auteur arrache ici à l'oubli cette fille de paysans qui, traitée comme du bétail, ne sait que travailler, supporter, obéir, et ne recevoir de la vie que des miettes et des coups.
Dans le contexte de la fin de la période coloniale, de la libération et de la partition du pays, Hwang Sun-Won évoque, à travers le pitoyable destin de Komnyo, la vie des campagnes où s'affrontent la vieille classe possédante sur le déclin et les arrivistes tirant profit d'une période aussi trouble.
Arrachée à son village, placée chez un propriétaire terrien qui en fait sa chose, Komnyo suivra le parcours de nombre de ses semblables, de Jousim la serviable à Sanok la révoltée, des bars de Séoul aux Bordels de Pyongyang.
Avec une cruelle lucidité mais une superbe générosité et beaucoup de tendresse envers ses personnages, l'auteur arrache ici à l'oubli cette fille de paysans qui, traitée comme du bétail, ne sait que travailler, supporter, obéir, et ne recevoir de la vie que des miettes et des coups.
Dans le contexte de la fin de la période coloniale, de la libération et de la partition du pays, Hwang Sun-Won évoque, à travers le pitoyable destin de Komnyo, la vie des campagnes où s'affrontent la vieille classe possédante sur le déclin et les arrivistes tirant profit d'une période aussi trouble.