Littératures d’Europe de l’Est et d’Europe centrale
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Leo Perutz
La Neige de saint Pierre
Enquête aux allures de rêve hallucinatoire, la Neige de saint Pierre est le roman de la manipulation et du pouvoir, de la frontière fragile et confuse qui sépare la raison et la folie.
Razvan Radulescu
Théodose le Petit
Parodie très sérieusement loufoque sur les déboires du pouvoir, jonglant avec l’hyperréalisme et l’absurde, Théodose le Petit est la rencontre grandiose, jubilatoire, haletante, des contes philosophiques de Voltaire, du Magicien d’Oz et de Tim Burton.
Leo Perutz
La Troisième Balle
Emblème des œuvres à venir, la Troisième Balle, premier roman de Leo Perutz, emprunte la forme d’un labyrinthe baroque et savamment construit, où le réel historique et l’imaginaire fantastique, étrange, métaphysique, ne cessent de se télescoper.
Leo Perutz
Le Maître du Jugement dernier
Ferenc Karinthy
Épépé
Gert Ledig
Sous les bombes
Razvan Radulescu
La Vie et les Agissements d’Ilie Cazane
Stefan Heym
Les Architectes
La rue de la Paix-dans-le-monde doit être prolongée et Sundstrom est presque sûr de remporter le concours d'architecture. Stefan Heym évoque à merveille les menaces sourdes qui planent sur ces êtres, la fragilité des faveurs du régime, et les retournements possibles.
Yitskhok Katzenelson
Le Chant du peuple juif assassiné
Gert Ledig
Après-guerre

La Neige de saint Pierre
Roman traduit de l’allemand par Jean-Claude Capèle

Théodose le Petit
Roman traduit du roumain par Philippe Loubière
Prix de littérature de l’Union européenne
Prix de littérature de l’Union européenne

La Troisième Balle
Roman traduit de l’allemand par Jean-Claude Capèle

Le Maître du Jugement dernier
Roman traduit de l’allemand par Jean-Claude Capèle
Une enquête en forme de roman halluciné où sont abordés, avec une intuition aiguë des ressorts de l’inconscient et de la logique, les thèmes du dédoublement et de la violence autodestructrice. Un roman qui nous hante bien longtemps après l’avoir lu.
Épépé
Roman traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy – Présenté par Emmanuel Carrère
Budaï, brillant étymologiste hongrois, se rend à Helsinki pour un congrès de linguistique lorsque son avion atterrit inexplicablement dans une mégalopole inconnue. « Ce qui me paraît absolument certain, c’est que Perec aurait adoré Épépé. » Emmanuel Carrère

Sous les bombes
Roman traduit de l’allemand par Cécile Wajsbrot
Bien plus qu’un roman de guerre, l’un des premiers témoignages littéraires sur la souffrance allemande, salué par W.G. Sebald et remarquablement traduit par Cécile Wajsbrot.

La Vie et les Agissements d’Ilie Cazane
Roman traduit du roumain par Philippe Loubière
À travers les destins de Cazane père et fils, dont les histoires s’enlacent sans jamais se croiser, Razvan Radulescu brosse un tableau burlesque de la politique de l’arbitraire des années Ceausescu.
Les Architectes
Roman traduit de l’allemand par Cécile Wajsbrot

Le Chant du peuple juif assassiné
Traduit du yiddish par Batia Baum. Présenté par Rachel Ertel.
Ce magnifique poème narratif unique en son genre, est la voix d'une souffrance personnelle indicible et celle d'un peuple assassiné. Sa voix s'impose, résiste, récuse, crie, interpelle, invective, blasphème et fulmine face à la terre et au ciel contre la profanation, l'horreur et le néant.

Après-guerre
Roman traduit de l'allemand par Cécile Wajsbrot
Superbe roman d'une génération sacrifiée, Après-guerre résonne d'une criante modernité.Yitskhok Katzenelson
Yitskhok Katzenelson est né en 1886 à Korelichi (Biélorussie). Il appartient à une famille de rabbins et de lettrés qui s'est établie à Lodz alors qu’il avait 13 ans. Il travaille d’abord dans un magasin puis à l'usine, continue de s'instruire en autodidacte et écrit soit en hébreu soit en yiddish.
Dès 1904 il publie ses poèmes en yiddish à Varsovie où vont paraître la plupart de ses œuvres jusqu’à la guerre. En 1910, il reprend l’école paternelle qu’il dirige à son tour jusqu’en 1939. Entre-temps, il voyage à Genève, Berne, Berlin, mais aussi en Palestine et en Amérique.
En 1943, après trois ans de souffrance et résistance dans le ghetto de Varsovie, il est envoyé au camp de Vittel, en France, où il écrit ce Chant du peuple juif assassiné, puis est déporté en avril 1944 à Auschwitz pour être gazé avec son fils Tsvi, âgé de 17 ans, dès leur arrivée.